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La processionnaire du pin

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Historique des épidémies

La chenille processionnaire du pin

Thaumetopoea pityocampa Denis et Schiffermuller.

 Par KERRIS tayeb: tayeb.kerris@free.fr

 

  • Dommages causés par

  • la processionnaire du pin.

  • Cycle biologique.

  • Complexe des parasites

  • et prédateurs.

  • Méthodes de luttes.

  • Méthodes d'avertissement.

  • Biogéographie du Thaumetopoea pityocampa Schiff.

              La processionnaire du pin existe surtout les pineraies et cédraies des pays du pourtour méditerranéen mis à part la Libye et l’Égypte (GACHI, 1996). En Algérie, depuis l’indépendance, l’accroissement des reboisements en pin d’Alep, Pinus halepensis L., a entraîné une prolifération de la  processionnaire du pin, Thaumetopoea pityocampa Schiff., mettant en danger les jeunes reboisements.

            Souvenir de la processionnaire du pin Jean-henri FABREici

      Historique des épidémies antérieures.

    L’aire de répartition s’est lancement étendue sur des jeunes plantations dans tout le territoire national (voir carte de distribution géographique de l'insecte).

    Un examen critique des résultats des enquêtes de 1977-1983  a montré, clairement que l’ampleur de l’infestation par la processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa Schiff) à dépassé nettement le seuil tolérable. Chaque année (période de 1980 à 1984) (Bilans des campagnes de luttes contre la processionnaire du pin, S.E.F.M.V.T. 1980-1984) plus de 200.000 hectares sont infestés.

    Dommages causés par la processionnaire du pin.

    Deux types de dommages peuvent être enregistrés:

    ·     Des défoliations qui apparaissent en fin d’automne et surtout au début du printemps, la consommation des feuilles peut être particulièrement importante en hiver et au printemps si les populations sont importantes. Des essais de défeuillaison artificielle effectués en Tunisie (DEMOLIN, et RIVE, 1968) montrent que les pins d’Alep régulièrement défeuillés subissent une perte de croissance en hauteur pouvant atteindre 30 à 40 % sur des arbres de 5 ans. Une population de chenilles de la processionnaire du pin équivalente à 3 bourses provoque une défeuillaison totale sans surpopulation sur des pins d’Alep de 10 à 15 ans (environ 2,4 m de haut). La réduction de croissance mesurée pendant la première année qui suit l’année de défeuillaison, est de l’ordre de 35 %, tant en circonférence qu’en hauteur (RABASSE, 1967). 

     

              Dégâts dans la forêt  

             de Moudjebara Djelfa.

    En calculant les variations d’accroissement des cernes annuels entre les années de fortes et de faibles infestations; les pertes de production en volume atteignent 47% dans la zone des dégâts de défeuillaison importante et 44% dans celle des dégâts de défeuillaison moins importance (BOUCHON, et TOTH, 1971). Par ailleurs, les arbres subissant des défoliations successives deviennent attractifs pour les insectes xylophages comme les scolytes. Dans les jeunes reboisements situés en zone semi-aride comme en Algérie, on observe une mortalité sur pied des jeunes arbres soumis à des défoliations répétées. En effet, sur des sols peu profonds reposant sur une dalle calcaire, la croissance des plants est lente, elle est également tributaire de la pluviométrie qui peut certaines années être inférieure à 300 mm. De ce fait, une forte attaque durant 2 à 3 années successives peut entraîner une mortalité de 5 à 10% dans les jeunes reboisements (GACHI, 1996).

           ·     Des urtications ( démangeaisons, gonflement des paupières ) sont provoquées par les poils des derniers stades d’évolution larvaire.

     


    Cycle biologique de Thaumetopoea pityocampa Schiff.:

             Le cycle de développement d’une génération se ferme en un an ‘ cycle annuel’ une période de deux ans ‘cycle biennal’ est alors le plus fréquent. Parfois il peut s’étendre sur plusieurs années ‘ cycles pluriannuelles’.

             Le cycle évolutif comporte deux phases, l’une aérienne et l’autre souterraine, il est résumé dans le schéma suivant :

    Phase aérienne:

     

    Émergence des papillons:

     

             Les dates d’émergence qui caractérisent le début du cycle varient en fonction de l’altitude et la latitude et des conditions climatiques. En général les émergences sont d’autant plus tardives que l’été est plus chaud. La sortie des papillons a lieu entre la mi-juillet et la fin d’août (KERRIS, 1983).

             Les séquences du comportement des adultes (DEMOLIN, 1969) sont comme suites (voir fig. n° 2):

    ·     Les femelles sortent de terre le soir au couché du soleil en s’aidant des crêtes sclérifiées qui se trouvent sur la tête,

    ·     elles s’installent en un endroit surélevé où elles restent immobiles, et déploient leurs ailes puis, les deux sexes s’envolent ensuite (premier déplacement : séquence obligatoire pour le mâle et, facultative pour la femelle), et la femelle se pose sur un pin (la femelle fécondée en l’absence de pins effectue un vol à une vitesse d’environ 10 à 15 Km/h pour conquérir d’autres territoires),(GACHI M., 1996).

    ·     position de repos, la femelle reste accrochée sur un support.

    ·     au bout de 2 à 4 heures d’inactivité, dévagine l’armature génitale ,

    ·     la femelle devient attractive pour le mâle,

    ·     accouplement.

     

    Comportement des adultes (DEMOLIN, 1969).

    La ponte :

     

             La femelle dépose ses oeufs en commençant à la base des aiguilles, qui sont visibles à l’extrémité des rameaux dès le jour qui suit la sortie des femelles.

             La ponte se présente sous forme de petit manchon (1 à 5 centimètres de long) entourant une ou plusieurs aiguilles, et sont recouverts par des écailles beige clair dont la couleur tend à ce confondre avec celle des bourgeons des pins (d’ou la difficultés de l’opération récolte de manchons) (KERRIS, 1983).

             Les manchons, même après éclosion, peuvent rester plusieurs mois sur l’arbre. Les pontes comptent en fonction du stade de gradation de la population de 70 à 300 oeufs (GACHI, 1996).

     

       

        Ponte,         à droite jeunes chenilles L1.

    Les chenilles :

     

             Après l’éclosion des oeufs (30 à 45 jours après émergences - KERRIS, 1983)., l’évolution larvaire s’effectue sur le végétal hôte en cinq stades (L1 à L5). La durée des stades larvaires est fonction de la température et de l’ensoleillement.

             Les jeunes chenilles (L1 à L2) attaquant les aiguilles de pin aux alentours immédiat de la ponte, La colonie change de place au fur et à mesure des besoins et la population se regroupe à la base des rameaux particulièrement pour muer (DEMOLIN, 1969). Elles laissent alors à chaque emplacement un réseau de soie très léger  (appelé pré nid) dans lesquels on retrouve, après 12 jours, les exuvies des L1 puis, 20 jours plus tard, celle des L2 (GACHI, 1996). L’arbre attaqué présente vite des extrémités de branches roussâtre et jaune clair qui identifient les stations successives des colonies.

             Peu de temps avant l’hiver (mi-novembre), les chenilles tissent sur un emplacement le plus ensoleillé du pin un habitat collectif définitif, véritable radiateur solaire appelé nid d’hiver  (bourse de soie volumineuse atteignant jusqu’à 20 cm où les chenilles passent l’hiver) (KERRIS, 1983 et GACHI, 1996).

             Au troisième stade larvaire (L3), les chenilles deviennent urticantes. Les miroirs qui renferment  les poils vésicants vont devenir de plus en plus importants jusqu’à la fin du cinquième stade (L5).

             Les dangers de manipulations s’accentuent et les risques pour l’homme peuvent devenir graves, par  la libération des histamines provoquent des démangeaisons, des troubles oculaires et respiratoires, des oedèmes, des vertiges, ainsi que des excès de fièvres. S’il y’a lieu nécessité de manipulation des chenilles ou bourses, il faut prendre  des précautions (masques, gants etc.)

      

        Chenille en fin de stade d’évolution larvaire.

     

                 

                           Pré nid (Jijel)

                 

                     Nid d'hiver (Djelfa-1982).

     

    La procession :

     

              Les processions de nymphose (fig. n° 6) sont la manifestation la plus spectaculaire du caractère social des chenilles.

             Elles ont lieu à la fin du cinquième stade larvaire (L5), le plus souvent dès la mi-février jusqu’au mois d’avril, suivant la rigueur de l’hiver et de l’étage bioclimatique (KERRIS, 1983).

             La procession.

    Les processions n’ont lieu que lorsque la température du sol est comprise entre 10° et + 22° C; aux températures inférieures les chenilles restent groupées à la surface du sol et aux températures supérieures elles s’enterrent si la nature du sol le permet. Par conséquent si le sol est froid les enfouissements auront lieu surtout au milieu des clairières; mais s’il fait chaud ils pourront se faire en sous-bois et même au pied des arbres (GACHI, 1996). La procession est guidée par une chenille qui est le plus souvent une femelle, et  se dirige vers la zone la plus éclairée et la plus chaude (DEMOLIN, 1969).

          Enfouissement des chenilles.

    Phase souterraine:

     

             Après l’enfouissement de la colonie à quelques centimètres (de 5 à 20 cm) sous terre, les chenilles se transforment en chrysalides, c’est la nymphose.

             La chrysalide  complètement formée, entre en diapause obligatoire (arrêt de développement de la nymphe et formation de l’adulte), qui plus au moins longue suivant les conditions climatiques.

             Dans certaines conditions notamment en altitude, un pourcentage variable d’individus qui peut suivre une prolongation du cycle d’une ou plusieurs années (diapause prolongée).


    Complexe des parasites et des prédateurs

    Heureusement, parallèlement au développement des populations de Thaumetopoea pityocampa Schiff., un  complexe de parasites, de prédateurs se développe aux dépens de ce ravageur et en atténue le plus souvent ses effectifs

    Stades de développements

    Ennemis naturels

    Oeufs

    Prédateurs

    Parasites

    Ephippiger sp. (Orthoptère).

    Chalchidiens (Hyménoptères)

     
    Chenilles

    Prédateurs

    Parasites

     

     

     

    Maladies

    Xanthandrus comtus (Diptère, Symphidae).

    Phryxe caudata (Diptère, Tachinidae).

    Compsilura concinnata (Diptère, Tachinidae).

    Erigorgus femorator (Hyménoptère, Ichneumonidae).

    Meteorus versicolor (Hyménoptère, Braconidae).

    Virus et Bactéries (Plusieurs).

    Phryxe caudata

    Chrysalides Parasites

     

     

    Villa brunnea (Diptères, Bombylidae).

    Inchneumon rudis (Hyménoptère, Ichneumonidae).

    Conomorium eremitae (Hyménoptère, Pteromolidae).

    Beauveria brassicae (Champignon).

    Villa brunnea

    Papillons

    Prédateurs

     

    Vespa germinica (Hyménoptère, Vespodae).

    Autres guêpes

    Fourmis (Hyménoptères).

    Fourmica rufa

    Méthodes de luttes et recommandations

             Ils existe plusieurs techniques de lutte contre la processionnaire du pin:

     

    Lutte mécanique:

    • ·     Récolte des pontes, des nids d’hiver, et des chenilles en procession. Ces techniques sont très difficiles à réaliser sur le terrain où les arbres sont âgés. Ces opérations sont recommandés sur des petites superficies, de jeunes arbres ne dépassant pas 2,5 mètres d’une hauteur et sur les forêts de loisir 

    • ·     Les techniques de piégeage des adultes mâles peuvent être aussi considérées comme un moyen de lutte car elles diminuent le nombre d’adultes mâles (diminution de la fécondité des oeuf ).

           Lutte chimique:

          Essentiellement par le diflubenzuron (DIMILIN) qui est très efficace il agit de manière nette et radicale sur tous  les stades larvaires de la chenille processionnaire en empêchant les larves de muer, provoquant ainsi leur mort. (DEMOLIN, & MILLET, 1984; ROBREDO, 1980, 1987, et 1988; KERRIS & HUSSEINY, 1982, KERRIS, 1983).

     

     Lutte microbiologique:

             C’est le moyen le plus utilisé, c’est un produit à base de Bacillus thuringiensis qui est très efficace, il ne détruit pas la faune utile (DEMOLIN & MILLET, 1981; KERRIS & HUSSEINY, 1982).


    Stratégie d’avertissement et de lutte contre la processionnaire du pin

    Surveillance :

             Il faut procéder  à délimiter les parcelles en tenant compte de tous les paramètres pouvant influer sur la dynamique de population de l’insecte (voir le Rapport Échantillonnages des Insectes et Maladies : Altitude, Exposition, topographie, structure du peuplement...).

     

    Enquête d’infestation :

             Elle porte sur la présence et le nombre de nids d’hiver observé sur 100 arbres (voir méthode d’échantillonnage généralisé - réseau d’avertissement). Ces données seront reportées sur la fiche d’exploitation n° PP-03 et sur la fiche d’exploitation n°PP-04.

     

    Enquête défoliation :

             En plus du comptage de nids d’hiver sur les 100 arbres, il est nécessaire de noter au moment des processions le taux de défoliation causée par l’insecte de la manière suivante et seront reportées sur la fiche d’exploitation n° PP-01 et sur la fiche d’exploitation n°PP-04.


    Méthodes d’avertissement :

             Les techniques d’avertissement nous permettent de déterminer une meilleure date pour traiter et obtenir ainsi un impact sur le plus grand nombre de larves possibles. Il existe plusieurs techniques d’avertissement :

     

    Captures des papillons 

     

           1. Piège à phéromone : à la sortie des adultes, les papillons femelles s’installent sur l’arbre hôte. Elles adoptent une position spécifique, leur permettant de montrer leur appareil génital d’ou elles émettent une substance odorifère (phéromone sexuelle qui va attirer les mâles). Pour établir un système de détection et de surveillance des populations de Thaumetopoea pityocampa Schiff. en phase endémique, l’installation d’un réseau de parcelles dans les régions atteinte est nécessaire. Soit trois pièges à phéromones, hauteur 2 mètres à une distance de 40 mètres les uns des autres par parcelle. Ce réseau deviendra un élément important dans la détection hâtive des insectes d’importance économique en Algérie.

           2. Piège lumineux : Le papillon au cours de son envol est attiré par les sources lumineuses, utilisant cette qualité-, un piège lumineux simple et économique peut être conçu et installé sur le terrain . Ces pièges doivent être placée dés la mi-juillet dans des stations  bien définies. L’Agent de Protection des Forêts doit procéder à un comptage quotidien du nombre de papillons capturés par ces pièges. Ces données seront reportées sur la fiche d’exploitation n° PP-01. qui sera adressé au Chef de Protection des Forêt dés que les pièges n’attrapent plus d’insectes (07 jours sans capture)

             Cette technique nous renseigne sur la durée de l’émergence des papillons et le nombre de papillons capturés. Ainsi on pourra établir une courbe d’envol des papillons et déterminer la date de calage du cycle  sur un abaque qui a été mis au point (voir fig. n° 9). Cet outil permet de situer à l’avance les périodes minimales et maximales pour la lutte contre ce ravageur et de prévoir à l’avance les dates de mise en place de tous les dispositifs d’avertissement permettant d’affiner ces périodes.


    Pièges à phéromone 

    Type Canadien                 Type  Français

    Piège type italien


    Type Piège lumineux


    Suivi des pontes :

     

    Observations des éclosions au laboratoire.

     

             Les prélèvements de pontes seront récoltés au meilleur moment, si l’en tient compte des pièges lumineux ou à phéromones. 

    ·     On récolte 100 pontes par station d’observation  à compter de la date ou 50 % des papillons ont été capturés.

    ·     Ces pontes seront mises de préférence dans des tubes à essai ou des flacons bouchés avec du coton fin. chaque flacon ou tube ne contiendra qu’une seule ponte.

    ·     Les pontes seront mises à l’abri et à l’extérieur par exemple dans une caisse en bois abritée du soleil.

    ·     dés qu’un oeuf a éclos (première larve) la ponte est considérée comme éclose  et l’on écarte le tube ou cette éclosion a eu lieu, du restant. On inscrit aussi en parallèle: la date d’éclosion de cette ponte sur la fiche d’exploitation n° PP-02.

              L’opération doit être faite quotidiennement. Ainsi l’on saura automatiquement le pourcentage d’éclosion sans aucun calcul à faire.

     

    Remarques : 

     

             Les échantillons récoltés ont été gardés dans des flacons (un manchon dans chaque flacon) au laboratoire dans des conditions proches de celles naturelle (absence de chauffage pendant l’hiver) et après un premier contrôle (enlèvement des écailles, comptage des oeufs non éclos, éclos, et de ceux ayant des trous de sortie de parasites) qui nous a permis d’obtenir des données sur :

    ·     nombre moyen d’œufs par manchon (indice de fécondité de la processionnaire du pin).

    ·     nombre moyen d’œufs éclos.

    ·     parasitisme total des oophages sortis (en automne et la génération printanière  estivale).

             Tous ces résultats seront portés sur des fiches signalétiques en annexe.

             Le parasitisme est un élément primordial en tant que facteur régulateur des ravageurs des forêts. Son étude si elle est faite sur plusieurs années, nous permettra de connaître le taux de parasitisme et son évolution dans les différents reboisements et peuplements naturels.

             Une telle étude permettrait d’orienter les traitements vers les zones ou le taux de parasitisme est très faible.

    Observation des pontes sur terrain. 

             Dans les placettes ou ont été recueillies les pontes pour observation au laboratoire, on doit marquer 5 à 10 pontes sur des arbres au moyen d’une bande étiquette visible (par exemple du ruban de couleur). Ainsi on pourra 2 à 3 fois par semaine vérifier les éclosions sur le terrain. 

             L’avertissement basé sur le suivi des pontes au laboratoire et sur le terrain permet de mieux préciser les dates de traitement et par conséquent les infestations du ravageur.

             C’est une technique simple et efficace si elle est correctement utilisée par chacun de nous. Elle présente l’avantage de limiter les sorties sur le terrain par un suivi de pontes sous abri extérieur.

    Études des différents stades larvaires :

             Faire des échantillonnages juste avant l’intervention afin de définir la phénologie de l’insecte. Le triage des chenilles de 10 colonies par station suffirait pour déterminer le pourcentage représentant les différents stades larvaires. Ces données seront reportées sur la fiche d’exploitation n° PP-05.


    Conclusion:

     

    ·     Pour mieux déterminer les dates de traitement il faut:

    *     Installer des pièges lumineux ou à phéromones et comptabiliser le nombre de capture sur la fiche d’exploitation PP-01.

    *     Observer les éclosions au laboratoire et remplir la fiche d’exploitation PP-02.

    *     Enquêter sur l’infestation et la défoliation et remplir les fiches d’exploitation n° PP-03 et PP-04.

    *     Sondages pré traitements : c’est à dire définir la phénologie de l’insecte et remplir la fiche d’exploitation PP-05.

    *     Envoyer les résultats très rapidement pour qu’ils soient traités.

    ·     Les interventions peuvent être choisies en fonction des possibilités liées à la situation des massifs ( topographie, essence, hauteur des peuplements etc.).


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